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Politique de la littérature, Jacques Rancière

vendredi 28 novembre 2008, par Sébastien Rongier

Poursuivant sa pensée du littéraire, et plus certainement de l’écriture dans ce nouveau livre après bien d’autres, on lit cette phrase page 52 :

La mésentente invente des noms, des énonciations, argumentations et démonstrations qui instituent des collectifs nouveaux où n’importe qui peut se faire compter au compte des incomptés, le malentendu travaille le rapport et le compte d’un autre côté, en suspendant les formes d’individualités par lesquelles la logique consensuelle noue les corps aux significations.



On se dit (en essayant de rester modeste) qu’on a peut-être compris et expérimenté cette articulation mésentente et littérature dans un texte, « le nom de peuple » (autour de Kaplan, Bon, Goux et groupes Medvedkine).

Et constatant que Rancière ne parle jamais de la littérature contemporaine, on aimerait bien l’interroger un peu sur ce sujet, pourquoi pas dans le cadre des rencontres remue.net de 2009. A creuser.